Depuis dix ans que je fais des analyses pour mesurer mon taux de fer, je suis systématiquement en dessous des seuils recommandés… Et le pire, c’est que ça n’a fait que dégringoler. Force est de constater que je fais partie des personnes qui assimilent et stockent mal le fer. Et je n’avais pas mesuré à quel point il est laborieux de reconstituer ses réserves.
Mes résultats de ferritine oscillaient entre 11 et 9 pmol/L. Une année, je suis même descendue à 5. (La recommandation se situe généralement entre 22 et 640.)
On a fini par me prescrire du Tardyferon, que j’ai pris pendant plusieurs mois. Je le tolérais plutôt bien, comparé à ce que d’autres personnes peuvent ressentir (troubles digestifs, nausées…), mais ce n’est clairement pas un traitement sans effets secondaires. J’ai aussi diminué ma consommation de café et de thé, mangé plus d’aliments riches en vitamine C, pris mon comprimé à distance des repas… Bref, j’ai joué le jeu.
Mais malgré tous ces efforts, je n’ai jamais réussi à faire remonter mon taux de fer. J’ai fini par arrêter le Tardyferon, vu son inefficacité et ses effets secondaires. Puis des symptômes que je n’avais jamais connus auparavant se sont installés de manière brutale : fatigue chronique, brouillard mental, sensation d’essoufflement, vertiges, impression de ne plus avoir d’énergie pour rien. Même me concentrer devenait un effort. J’avais l’impression de me traîner dans mon propre corps, comme si ma vitalité m’avait quittée.
C’est à cette période-là (décembre 2024) que je me suis tournée vers le fer bisglycinate. Je dois l’avouer : j’étais sceptique. On m’en avait déjà parlé, mais pour moi, ces compléments « doux » n’étaient pas assez dosés. J’avais du mal à croire qu’ils puissent rivaliser avec un médicament prescrit comme le Tardyferon.
Mais j’ai fini par tenter le coup, un peu par désespoir, et depuis décembre, je prends du fer bisglycinate couplé à de la vitamine C de Nutrimea tous les matins à jeun, au réveil, au moins vingt minutes avant de manger.
En deux à trois semaines, mes symptômes ont disparu. Et à ma dernière analyse (mai 2025), ma ferritine était remontée à 38, un record pour moi !
Alors non, je n'ai jamais été « officiellement » anémique. Mais j'ai vécu tous les effets d'une carence sévère. Aujourd'hui, je continue à prendre mon complément en fer chaque jour, car je reste quand même dans la limite basse.
Je fais aussi attention à ce qui favorise et inhibe l'absorption du fer, sans pour autant être 100% assidue, car ce n'est pas si simple !
J'espère quand même que ces petites slides et ce retour d'expérience pourront vous aider !
Alice
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